Le microbiote manipule l’appétit

Il ne suffit pas de bien manger pour perdre du poids, quelques fois, certaines personnes ont une flore qui perturbe leur métabolisme au point de prendre du poids chaque mois ou chaque année sans manger plus.

Certaines personnes se retrouvent désespérées face au peu de résultat qu’elles obtiennent malgré une très bonne alimentation.

Et si leur flore intestinale en était la cause…

Le microbiote manipule l’appétit

Les microbes dans le tractus gastro-intestinal sont sous pression sélective pour manipuler le comportement alimentaire de leur hôte à leur avantage et parfois au détriment de ce dernier. Les microbes peuvent le faire par deux stratégies : 1/ générer des fringales pour des aliments qu’ils préfèrent ou sur des aliments qui éliminent leurs concurrents, 2/ induire une dysphorie jusqu’à ce que nous finissions par manger des aliments qui améliorent leur condition physique.

Nous examinons plusieurs mécanismes de contrôle des conduites alimentaires dont l’influence microbienne sur les mécanismes de récompense et de satiété, la production de toxines qui modifient l’humeur, des modifications de récepteurs, notamment ceux du goût, et le détournement du nerf vague, axe nerveux entre intestin et cerveau. Nous examinons aussi les preuves d’explications alternatives pour les fringales et les troubles du comportement alimentaire.

Parce que le microbiote est facilement manipulable par des prébiotiques, des probiotiques, des antibiotiques, des transplantations fécales et des changements alimentaires ; sa modification peut offrir une approche souple à certains problèmes d’obésité et de mauvaise alimentation

Bibliographie

Alcock J, Maley CC, Athena Aktipis C
Is eating behavior manipulated by the gastrointestinal microbiota? Evolutionary pressures and potential mechanisms
BioEssays Volume 36, Issue 10, pages 940–949, October 2014
DOI : 10.1002/bies.201400071

Auto-immunité et intestins

Vous souffrez des intestins (colites, diarrhées, constipations, ballonnements…).

Votre médecin vous a diagnostiqué « l’intestin irritable »!

Vous souffrez d’une maladie auto-immune .`

Vous prenez du poids sans raison.

Ne sous-estimez pas vos symptômes, votre corps vous parle, écoutez-le!

Il existe des remèdes simples et efficaces combinés avec une alimentation reconnue par notre génome qui vous permettront de renforcer votre barrière intestinale plutôt que d’en faire une vraie passoire .

Hélène Sevrin Nutrithérapeute

 

Auto-immunité et additifs alimentaires

L’incidence des maladies auto-immunes augmente avec l’expansion de la transformation industrielle des aliments et l’adjonction d’additifs alimentaires de plus en plus nombreux.

La barrière épithéliale intestinale, avec sa forte adhésivité intercellulaire, contrôle l’équilibre entre la tolérance aux auto-antigènes et l’immunité à des allo-antigènes. Par conséquent, une attention particulière est accordée au rôle du dysfonctionnement de l’adhésivité dans la pathogenèse des maladies auto-immunes.  La baisse d’étanchéité et d’adhésivité de la barrière intestinale est provoquée par de nombreux composants usuels qui pénètrent la lumière intestinale ; les additifs alimentaires industriels en font partie.

Du glucose, du sel, des émulsifiants, des solvants organiques, le gluten, une transglutaminase microbienne, et des nanoparticules sont largement et de plus en plus utilisés par l’industrie alimentaire, avec l’argument commercial, d’une amélioration de la qualité et de la conservation de la nourriture.

Cependant, tous les additifs mentionnés ci-dessus augmentent la perméabilité intestinale en diminuant l’adhésivité intercellulaire et en altérant les transferts paracellulaires.

En fait, le dysfonctionnement de l’adhésivité est commun à plusieurs maladies auto-immunes et le rôle central de cette altération est largement décrit et documenté dans la pathogenèse de plusieurs maladies pathologies auto-immunes.

On suppose, de façon classique, que ces additifs utilisés dans l’alimentation, en altérant l’adhésivité de l’épithélium, augmentent la perméabilité intestinale, entraînant l’introduction d’antigènes immunogènes étrangers et l’activation d’une cascade auto-immune.

Bibliographie

Lerner A, Matthias T
Changes in intestinal tight junction permeability associated with industrial food additives explain the rising incidence of autoimmune disease

 

8 astuces pour manger moins de sucre

  En France, 41 % des adultes mangeraient trop de sucres. Voici nos conseils pour en manger moins.

Les sucres libres sont les sucres ajoutés et les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops ou les jus de fruits. Les principales sources de sucres libres sont donc les produits sucrés (gâteaux, pâtisseries, sucre, confiture, pâte à tartiner, bonbons, biscuits, viennoiseries, desserts lactés…), les boissons (sodas et jus de fruits) et certains produits laitiers (yaourts sucrés ou aromatisés).

Lorsqu’on mange trop de sucre, on augmente aussi ses risques de caries, prise de poids, diabète de type-2, maladies cardiovasculaires.

4 adultes sur 10 en mangent trop

Une étude française parue en 2017 dans Nutrients a évalué la consommation de sucres libres en France grâce aux données de l’enquête INCA2. Ce travail portait sur 1719 adultes. Selon cette étude, les sucres libres représenteraient 9,5 % des apports énergétiques chez les adultes. Ce niveau reste un des plus faibles en Europe et en-dessous de la limite des 10 % fixée par l’OMS. Par exemple, aux Pays-Bas, les sucres libres représentent 13,5 % des apports énergétiques. Mais 41% des adultes français en consomment plus que les recommandations de l’OMS (10% d’apports énergétique par jour).

Ces personnes avalent aussi plus de calories que les autres (2192 calories contre 2123), en particulier sous forme de grignotage entre les repas (258 calories par jour contre 131). Ils mangeaient moins de fruits et légumes.

Un guide pour savoir où sont les sucres : Le compteur de glucides, de Magali Walkowicz

8 conseils pour diminuer le sucre

  • Lisez les étiquettes. Les ingrédients sont listés par ordre décroissant de poids. Donc si le sucre (ou ses variantes) figurent dans les premières positions, vous pouvez reposer le produit que vous alliez acheter.
  • Retenez les autres noms du sucre. Saccharose, fructose, glucose, sirop de glucose, sirop de glucose-fructose, dextrose, sont autant de noms et de formes sous lesquelles peuvent apparaître les sucres.
  • Prudence avec les sucres « naturels ». On peut être tenté par exemple par le sirop d’agave, mais il est très riche en fructose, dont il a tous les inconvénients.
  • Diminuez les jus de fruits. 1 verre de jus de fruits, même pressé à la maison apporte en moyenne l’équivalent de 4 morceaux de sucre (autant qu’un cola), qui sont particulièrement rapidement assimilés.
  • Ne remplacez pas des sucres par des édulcorants de synthèse. Les études montrent que les édulcorants ne diminuent ni les risques de surpoids ni de diabète. Ils ont aussi une DJA (dose journalière admissible), qui peut être dépassée en cas de forte consommation et peut vous exposer à des risques, comme la perturbation de la flore intestinale.
  • Trouvez des alternatives saines. Si le sucre vous manque, conseille Angélique Houlbert dans La Meilleure Façon de Manger, « vous pouvez utiliser dans vos plats et boissons des extraits naturels d’agrumes ou de vanille, de la cannelle, des zestes de citron, des huiles essentielles comestibles de menthe, lavande, cannelle, gingembre, mandarine ou orange« .
  • Diminuez progressivement votre consommation. Si vous avez le bec sucré, ce n’est pas une très bonne idée d’arrêter brutalement. Vous aurez plus de chances de réussite en coupan progressivement avec vos habitudes.
  • Autorisez-vous des écarts. Vous pouvez de temps en temps déroger à nos conseils et vous faire plaisir La nutrition

L’Enka Toqué – Marche-en-Famenne

 

Les habitudes alimentaires ont été bouleversées ces dernières années . Le tiers des dépenses extérieures va à la restauration rapide ! Sachant qu’un repas au restaurant coûte plus cher qu’un McDonald’s, un KFC ou une Pizza Hut, on peut estimer qu’un repas sur deux à l’extérieur est un fast-food.

Comme si nous étions programmés pour commander :

  • Des plats très caloriques
  • Riches en glucides
  • Transformés et raffinés
  • Cuits dans la friture
  • En quantités importantes
  • Le tout accompagné d’un soda

Voyez vous-même :

Si je vous dis « à emporter », vous pensez « pizza », « hamburger », « kebab-frites », « nouilles chinoises sucré-salé ». Personne ne pense « salade de quinoa aux légumes », falafels, tapas …

Sources : Néo-nutrition

Pourtant deux jeunes Chefs, spécialisées dans la cuisine Santé vous proposent une cuisine saine à emporter .

 Le principe de leur cuisine est de lier gastronomie et santé, bien être et plaisir!
Elles cuisinent exclusivement des produits frais, issus de l’agriculture Biologique, avec ou sans gluten, de saison à manger sur place ou à emporter.

Cela vous permettra de manger sain au boulot ou à la maison en alliant plaisir et santé !

http://www.lenkatoque.be/