Zinc et Covid 19

 

Signes évocateurs de carence en zinc :

Une anosmie, perte de l’odorat et agueusie perte de perception du goût seraient, selon certaines études, les 1er signes d’une infection par le coronavirus. Il est donc fort probable que la sur-sollicitation immunitaire entraine une majoration des carences en zinc, engendrant ces symptômes chez certains sujets.

La carence en zinc affecte les cellules impliquées dans l’immunité innée et adaptative au niveau de la survie, de la prolifération et de la maturation.

=>Une carence aiguë en zinc entraîne une diminution de l’immunité innée et adaptative,

=>Une carence chronique augmente en plus l’inflammation. En effet, lors d’une carence chronique, la production de cytokines pro-inflammatoires augmente

Une carence en zinc lors de l’infection par le coronavirus pourrait donc expliquer un déficit des défenses immunitaire couplé à une inflammation excessive.

J’aime rappeler que le zinc est essentiel à la synthèse, au stockage et à la libération de l’insuline et donc dans la prévention du diabète de type 2.

Une carence en zinc augmente également le taux d’auto anticorps (important dans les pathologies auto-immunes ), accroit les dommages oxydatifs et le vieillissement, et donc facteurs de risque de déclin cognitif (Parkinson, Alzheimer,…).

 

Ne dépassez pas 15 mg/jour de zinc sous formes de suppléments sauf dans certains cas précis, selon conseil d’un professionnel de la santé !

Aliments riches en zinc:

Avec 39,30 mg par 100 g, les huîtres font partie des aliments les plus riches en en zinc. . Il est préférable de les consommer crues, mais vous pouvez très bien les manger également cuites (gratinées au four ou à la vapeur).

Le germe de blé est une bonne source de zinc avec 16,7 mg pour 100 g. Il s’achète tel quel, au rayon diététique ou en magasin bio.
Saupoudré sur une salade, sur d’autres céréales,…

Les graines de courge légèrement rôties .Elles contiennent 7,64 mg de zinc pour 100 g. Grillées au four ou à la poêle, en apéritif ou encore dans une salade composée.

Les lentilles sont une bonne source de zinc avec 5,5 mg pour 100 g. Laissez les tremper min 12h avant de les cuire pour augmenter la biodisponibilité du zinc.
En salade, en purée, en soupe ou en accompagnement, il est très facile d’associer des lentilles à vos repas.

Le boeuf haché en contient 4,12 mg pour 100 g.Pour avoir une dose optimale de zinc il est recommandé de le consommer cru (en tartare par exemple), mais vous pouvez aussi le consommer saignant ou grillé.

A regarder impérativement! La microbiologie des sols par Claude Bourguignon

Claude Bourguignon est parmi les premiers, dans les années 1970, à avoir alerté sur la dégradation rapide de la biomasse (perte d’humus) et l’amenuisement de la richesse des sols en micro-organismes (bactéries et champignons), ainsi que sur la baisse de productivité des sols agricoles européens ou des sols tropicaux ou subtropicaux auxquels on applique les mêmes méthodes. Il a contribué à développer des techniques alternatives qui se sont avérées efficaces, mais qui demandent une certaine technicité et une bonne connaissance de la pédologie.

Comment notre alimentation peut influencer notre moral?

Saviez-vous que nos bactéries intestinales exerçaient une influence sur notre santé mentale ? Si l’idée que l’alimentation aurait un effet sur la dépression intéresse les scientifiques depuis plus d’un siècle, de récentes études ont encore démontré le pouvoir du microbiote sur notre cerveau.

Comment notre alimentation peut soigner la dépression

Saviez-vous que nos bactéries intestinales exerçaient une influence sur notre santé mentale ? Si l'idée que l'alimentation aurait un effet sur la dépression intéresse les scientifiques depuis plus d'un siècle, de récentes études ont encore démontré le pouvoir du microbiote sur notre cerveau.

Publiée par France Culture sur Jeudi 7 mars 2019

Absolu ou relatif… à lire absolument!

Imaginons un médicament qui procure des effets indésirables à 5% des personnes qui le prennent. Imaginons que ce médicament diminue de 20% le risque à venir d’une maladie qui atteint 5% des personnes de plus de 60 ans.

En matière de risque sanitaire, il y a toujours deux façons de présenter les faits : la façon absolue et la façon relative.
Pour un effet secondaire désagréable, on parle de façon absolue : ce médicament provoque des incidents chez cinq patients sur cent. Dans ce cas précis, il est impossible de parler de manière relative, car le risque relatif d’incident augmente de façon infinie en passant de 0% à 5%. (Si un incident quelconque passait de 1% à 5%, son risque augmenterait relativement de 400% !).
Inversement, pour les effets bénéfiques, on préfère la façon relative, on ne dit pas que la maladie concernera 4% des personnes au lieu de 5%, on préfère dire que le risque de maladie diminue de 20%, ce qui est tout aussi vrai et beaucoup plus sympathique.

Continuons le raisonnement en prenant un échantillon de 1000 personnes saines auxquelles on donne ce médicament préventif d’une maladie potentielle. Il y en aura ainsi 40 qui feront la maladie au lieu de 50. Il faut donc traiter 100 personnes pour aider un patient.
Sur les milles personnes traitées, 50 auront des effets indésirables.
Il est tout de même beaucoup plus séduisant de dire que ce médicament diminue de 20% le risque d’une maladie et ne provoque que 5% d’effets indésirables que de dire qu’il faut nuire à 50 personnes pour en aider 10.

Imaginez enfin que l’effet indésirable soit grave et que la maladie soit simplement différée de quelques années, et non pas éliminée – ce qui après 60 ans est plutôt la règle – ; on aurait alors presque tous les ingrédients d’un scandale sanitaire, bien que l’on ait fourni que des chiffres exacts.
Avec les pourcentages, exact n’est pas synonyme d’honnête ; surtout lorsque l’on s’adresse au grand public avec des thèmes où l’émotion et l’affect perturbent la lucidité mathématique. Absolu ou relatif, il faut choisir. Mélanger les deux est une duperie.
Si l’effet indésirable n’était qu’une petite tache sur le bout d’un orteil et que la maladie concernée soit une mort subite, la confusion entre absolu et relatif serait moins grave, mais ce serait tout de même une tricherie.
Ah, les chiffres !

Luc Perino

Source : https://lucperino.com/568/absolu-ou-relatif-il-faut-chosir.html

 

Le microbiote manipule l’appétit

Il ne suffit pas de bien manger pour perdre du poids, quelques fois, certaines personnes ont une flore qui perturbe leur métabolisme au point de prendre du poids chaque mois ou chaque année sans manger plus.

Certaines personnes se retrouvent désespérées face au peu de résultat qu’elles obtiennent malgré une très bonne alimentation.

Et si leur flore intestinale en était la cause…

Le microbiote manipule l’appétit

Les microbes dans le tractus gastro-intestinal sont sous pression sélective pour manipuler le comportement alimentaire de leur hôte à leur avantage et parfois au détriment de ce dernier. Les microbes peuvent le faire par deux stratégies : 1/ générer des fringales pour des aliments qu’ils préfèrent ou sur des aliments qui éliminent leurs concurrents, 2/ induire une dysphorie jusqu’à ce que nous finissions par manger des aliments qui améliorent leur condition physique.

Nous examinons plusieurs mécanismes de contrôle des conduites alimentaires dont l’influence microbienne sur les mécanismes de récompense et de satiété, la production de toxines qui modifient l’humeur, des modifications de récepteurs, notamment ceux du goût, et le détournement du nerf vague, axe nerveux entre intestin et cerveau. Nous examinons aussi les preuves d’explications alternatives pour les fringales et les troubles du comportement alimentaire.

Parce que le microbiote est facilement manipulable par des prébiotiques, des probiotiques, des antibiotiques, des transplantations fécales et des changements alimentaires ; sa modification peut offrir une approche souple à certains problèmes d’obésité et de mauvaise alimentation

Bibliographie

Alcock J, Maley CC, Athena Aktipis C
Is eating behavior manipulated by the gastrointestinal microbiota? Evolutionary pressures and potential mechanisms
BioEssays Volume 36, Issue 10, pages 940–949, October 2014
DOI : 10.1002/bies.201400071

Auto-immunité et intestins

Vous souffrez des intestins (colites, diarrhées, constipations, ballonnements…).

Votre médecin vous a diagnostiqué « l’intestin irritable »!

Vous souffrez d’une maladie auto-immune .`

Vous prenez du poids sans raison.

Ne sous-estimez pas vos symptômes, votre corps vous parle, écoutez-le!

Il existe des remèdes simples et efficaces combinés avec une alimentation reconnue par notre génome qui vous permettront de renforcer votre barrière intestinale plutôt que d’en faire une vraie passoire .

Hélène Sevrin Nutrithérapeute

 

Auto-immunité et additifs alimentaires

L’incidence des maladies auto-immunes augmente avec l’expansion de la transformation industrielle des aliments et l’adjonction d’additifs alimentaires de plus en plus nombreux.

La barrière épithéliale intestinale, avec sa forte adhésivité intercellulaire, contrôle l’équilibre entre la tolérance aux auto-antigènes et l’immunité à des allo-antigènes. Par conséquent, une attention particulière est accordée au rôle du dysfonctionnement de l’adhésivité dans la pathogenèse des maladies auto-immunes.  La baisse d’étanchéité et d’adhésivité de la barrière intestinale est provoquée par de nombreux composants usuels qui pénètrent la lumière intestinale ; les additifs alimentaires industriels en font partie.

Du glucose, du sel, des émulsifiants, des solvants organiques, le gluten, une transglutaminase microbienne, et des nanoparticules sont largement et de plus en plus utilisés par l’industrie alimentaire, avec l’argument commercial, d’une amélioration de la qualité et de la conservation de la nourriture.

Cependant, tous les additifs mentionnés ci-dessus augmentent la perméabilité intestinale en diminuant l’adhésivité intercellulaire et en altérant les transferts paracellulaires.

En fait, le dysfonctionnement de l’adhésivité est commun à plusieurs maladies auto-immunes et le rôle central de cette altération est largement décrit et documenté dans la pathogenèse de plusieurs maladies pathologies auto-immunes.

On suppose, de façon classique, que ces additifs utilisés dans l’alimentation, en altérant l’adhésivité de l’épithélium, augmentent la perméabilité intestinale, entraînant l’introduction d’antigènes immunogènes étrangers et l’activation d’une cascade auto-immune.

Bibliographie

Lerner A, Matthias T
Changes in intestinal tight junction permeability associated with industrial food additives explain the rising incidence of autoimmune disease