Syndrome de l’intestin irritable : un terme fourre-tout à mieux comprendre pour mieux prendre en charge

𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́ 𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗮𝗹𝗲 : 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁, 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗲𝗰̧𝗼𝗻.

Dans mon approche de la nutrition, j’accorde une importance particulière au lien étroit entre notre santé mentale et notre système digestif.

𝐌𝐞̂𝐦𝐞 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 de troubles digestifs immédiats, votre intestin peut jouer un rôle clé dans la gestion de votre bien-être émotionnel.

Pour mieux comprendre le lien entre l’anxiété, la dépression et notre santé intestinale, il m’a semblé utile de simplifier ce mécanisme en un schéma global.

𝙀𝙉 𝙍𝙀́𝙎𝙐𝙈𝙀́ voici comment ce mécanisme fonctionne.

1. Stress / Angoisse 😨
Le stress provoque une augmentation du cortisol, l’hormone du stress.

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2. Augmentation du cortisol ↗
Le cortisol augmente la perméabilité intestinale (effet sur la barrière intestinale).

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3. Hyperperméabilité intestinale🦠
L’intestin devient plus perméable et laisse passer des substances indésirables (toxines, bactéries) dans le sang.

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4. Inflammation 🔥
Ces substances provoquent une inflammation systémique dans le corps.

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5. Augmentation de l’angoisse et de la dépression 😔
L’inflammation aggrave la vulnérabilité à l’angoisse et à la dépression.

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6. Cercle vicieux 🔄
Cette vulnérabilité accrue au stress et à l’angoisse augmente à nouveau le stress, créant un cercle vicieux.

𝘾𝙚𝙘𝙞 𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙛𝙡𝙚𝙭𝙞𝙤𝙣, 𝙥𝙖𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙡𝙚𝙘̧𝙤𝙣❗

𝘾❜𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙖𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙪𝙮𝙚́𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙚́𝙩𝙪𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙘𝙞𝙚𝙣𝙩𝙞𝙛𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙖𝙞𝙣. 𝘼̀ 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙖𝙡𝙞𝙙𝙚𝙧, 𝙤𝙪 𝙣𝙤𝙣.

𝙋𝙧𝙚𝙣𝙤𝙣𝙨 𝙨𝙤𝙞𝙣 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨.🌿

𝑺𝒚𝒏𝒅𝒓𝒐𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒕𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 : 𝒖𝒏 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒇𝒐𝒖𝒓𝒓𝒆-𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒂̀ 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆❗
Hélène Sevrin Micronutrition

La Restriction Calorique :

𝙋𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙀𝙡𝙡𝙚 𝙉𝙚 𝙁𝙤𝙣𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙋𝙖𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙇𝙤𝙣𝙜 𝙏𝙚𝙧𝙢𝙚 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙪𝙧𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝘿𝙚́𝙜𝙖̂𝙩𝙨 𝙦𝙪❜𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙋𝙚𝙪𝙩 𝘾𝙖𝙪𝙨𝙚𝙧

La restriction calorique, ou le fait de réduire significativement son apport calorique dans le but de perdre du poids, est une méthode encore couramment utilisée.

Cependant, cette approche présente des limitations importantes et peut même avoir des effets néfastes sur la santé à long terme.

Je suis confrontée à ce problème très souvent malheureusement.

Voilà pourquoi je voulais faire un petit rappel sans jugement, sans culpabilité, juste informer.😉

Voici quelques raisons expliquant pourquoi la restriction calorique ne fonctionne pas toujours sur le long terme et les dommages qu’elle peut entraîner.

1. 𝑹𝒂𝒍𝒆𝒏𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝑴𝒆́𝒕𝒂𝒃𝒐𝒍𝒊𝒔𝒎𝒆

Lorsque vous réduisez drastiquement votre apport calorique, votre corps réagit en ralentissant son métabolisme pour conserver de l’énergie.

Ce phénomène bien connu, appelé thermogenèse adaptative, diminue le nombre de calories brûlées au repos.

Ainsi, même si vous mangez moins, votre corps s’adapte et la perte de poids ralentit voire s’arrête.

Ce ralentissement métabolique peut persister même après la fin de la période de restriction, rendant plus difficile le maintien du poids perdu.

𝟮. 𝗘𝗳𝗳𝗲𝘁 𝗬𝗼-𝗬𝗼

Les régimes restrictifs sont souvent difficiles à maintenir sur le long terme en raison de leur nature privative. Beaucoup de personnes finissent par reprendre leurs anciennes habitudes alimentaires, entraînant une reprise de poids rapide, souvent plus que le poids perdu initialement. Ce cycle de perte et de reprise de poids, connu sous le nom d’effet yo-yo, peut être plus dommageable pour la santé que de ne pas avoir perdu de poids du tout.

3. 𝑷𝒆𝒓𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝑴𝒂𝒔𝒔𝒆 𝑴𝒖𝒔𝒄𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆

Lors d’une restriction calorique sévère, le corps peut commencer à utiliser les muscles comme source d’énergie. Cette perte de masse musculaire est préjudiciable car les muscles jouent un rôle crucial dans le métabolisme de base (le nombre de calories brûlées au repos). Une diminution de la masse musculaire entraîne donc une réduction du métabolisme basal, ce qui complique davantage la gestion du poids à long terme.

4. 𝑰𝒎𝒑𝒂𝒄𝒕𝒔 𝑷𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒖𝒙 (de plus en plus de jeunes sont concernés)

Les régimes restrictifs peuvent entraîner une fixation excessive sur la nourriture, augmenter le stress et la culpabilité liés à l’alimentation, et favoriser les troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ,l’anorexie et l’orthorexie.

La privation constante peut également mener à des épisodes de compulsion alimentaire, où la personne consomme une grande quantité de nourriture en une fois, sabotant ainsi ses efforts de perte de poids.

5. 𝑪𝒂𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝑵𝒖𝒕𝒓𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔

Réduire drastiquement l’apport calorique peut conduire à des carences en nutriments essentiels, tels que les vitamines, minéraux et autres micronutriments. Ces carences peuvent affaiblir le système immunitaire, causer de la fatigue, et entraîner des problèmes de santé à long terme comme l’ostéoporose, l’anémie ou des troubles cardiaques.

Plutôt que de se focaliser sur la réduction drastique des calories, il est préférable de privilégier une alimentation variée et nutritive, en écoutant les signaux de faim et de satiété de son corps ET DE MASTIQUER!!! (ça marche vraiment!!!)

𝗔𝗻𝗲𝗰𝗱𝗼𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁 :

Cas intéressant où un patient a perdu du poids simplement en mastiquant plus longuement ses aliments, sans rien changer d’autre à ses habitudes alimentaires de base.

Par la suite, nous avons ajusté notre approche pour lui proposer des aliments de meilleure qualité afin de favoriser sa santé globale, car la santé ne se résume pas seulement au poids corporel.

L’objectif de cet article est de prévenir contre les dangers de la restriction calorique drastique. Une fois que l’on a traversé cette expérience, il est souvent difficile de revenir en arrière et de réparer les dommages causés.

Idée du jour: Tortilla espagnol (pas trop de patates, des oeufs, bcp de verdure).

Bon appétit

𝘾𝙚𝙘𝙞 𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙖𝙜𝙚, 𝙟𝙚 𝙩𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙖̀ 𝙨𝙤𝙪𝙡𝙞𝙜𝙣𝙚𝙧 𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙚 𝙩𝙚𝙭𝙩𝙚 𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙚 𝙖𝙪𝙘𝙪𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖̀ 𝙨𝙪𝙨𝙘𝙞𝙩𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙛𝙡𝙚𝙭𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙣𝙚́𝙜𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨 𝙤𝙪 𝙖̀ 𝙞𝙣𝙘𝙞𝙩𝙚𝙧 𝙖̀ 𝙙𝙚𝙨 𝙟𝙪𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙝𝙖̂𝙩𝙞𝙛𝙨.

𝘼𝙪 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙖𝙞𝙧𝙚, 𝙞𝙡 𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙚 𝙛𝙧𝙪𝙞𝙩 𝙙❜𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙛𝙤𝙣𝙙𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙧𝙚𝙘𝙝𝙚𝙧𝙘𝙝𝙚 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙡𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙡𝙚 𝙗𝙞𝙚𝙣-𝙚̂𝙩𝙧𝙚
Hélène Sevrin Micronutrition

Zinc et Covid 19

 

Signes évocateurs de carence en zinc :

Une anosmie, perte de l’odorat et agueusie perte de perception du goût seraient, selon certaines études, les 1er signes d’une infection par le coronavirus. Il est donc fort probable que la sur-sollicitation immunitaire entraine une majoration des carences en zinc, engendrant ces symptômes chez certains sujets.

La carence en zinc affecte les cellules impliquées dans l’immunité innée et adaptative au niveau de la survie, de la prolifération et de la maturation.

=>Une carence aiguë en zinc entraîne une diminution de l’immunité innée et adaptative,

=>Une carence chronique augmente en plus l’inflammation. En effet, lors d’une carence chronique, la production de cytokines pro-inflammatoires augmente

Une carence en zinc lors de l’infection par le coronavirus pourrait donc expliquer un déficit des défenses immunitaire couplé à une inflammation excessive.

J’aime rappeler que le zinc est essentiel à la synthèse, au stockage et à la libération de l’insuline et donc dans la prévention du diabète de type 2.

Une carence en zinc augmente également le taux d’auto anticorps (important dans les pathologies auto-immunes ), accroit les dommages oxydatifs et le vieillissement, et donc facteurs de risque de déclin cognitif (Parkinson, Alzheimer,…).

 

Ne dépassez pas 15 mg/jour de zinc sous formes de suppléments sauf dans certains cas précis, selon conseil d’un professionnel de la santé !

Aliments riches en zinc:

Avec 39,30 mg par 100 g, les huîtres font partie des aliments les plus riches en en zinc. . Il est préférable de les consommer crues, mais vous pouvez très bien les manger également cuites (gratinées au four ou à la vapeur).

Le germe de blé est une bonne source de zinc avec 16,7 mg pour 100 g. Il s’achète tel quel, au rayon diététique ou en magasin bio.
Saupoudré sur une salade, sur d’autres céréales,…

Les graines de courge légèrement rôties .Elles contiennent 7,64 mg de zinc pour 100 g. Grillées au four ou à la poêle, en apéritif ou encore dans une salade composée.

Les lentilles sont une bonne source de zinc avec 5,5 mg pour 100 g. Laissez les tremper min 12h avant de les cuire pour augmenter la biodisponibilité du zinc.
En salade, en purée, en soupe ou en accompagnement, il est très facile d’associer des lentilles à vos repas.

Le boeuf haché en contient 4,12 mg pour 100 g.Pour avoir une dose optimale de zinc il est recommandé de le consommer cru (en tartare par exemple), mais vous pouvez aussi le consommer saignant ou grillé.

A regarder impérativement! La microbiologie des sols par Claude Bourguignon

Claude Bourguignon est parmi les premiers, dans les années 1970, à avoir alerté sur la dégradation rapide de la biomasse (perte d’humus) et l’amenuisement de la richesse des sols en micro-organismes (bactéries et champignons), ainsi que sur la baisse de productivité des sols agricoles européens ou des sols tropicaux ou subtropicaux auxquels on applique les mêmes méthodes. Il a contribué à développer des techniques alternatives qui se sont avérées efficaces, mais qui demandent une certaine technicité et une bonne connaissance de la pédologie.

Comment notre alimentation peut influencer notre moral?

Saviez-vous que nos bactéries intestinales exerçaient une influence sur notre santé mentale ? Si l’idée que l’alimentation aurait un effet sur la dépression intéresse les scientifiques depuis plus d’un siècle, de récentes études ont encore démontré le pouvoir du microbiote sur notre cerveau.

https://www.facebook.com/franceculture/videos/1957618084365238/

Absolu ou relatif… à lire absolument!

Imaginons un médicament qui procure des effets indésirables à 5% des personnes qui le prennent. Imaginons que ce médicament diminue de 20% le risque à venir d’une maladie qui atteint 5% des personnes de plus de 60 ans.

En matière de risque sanitaire, il y a toujours deux façons de présenter les faits : la façon absolue et la façon relative.
Pour un effet secondaire désagréable, on parle de façon absolue : ce médicament provoque des incidents chez cinq patients sur cent. Dans ce cas précis, il est impossible de parler de manière relative, car le risque relatif d’incident augmente de façon infinie en passant de 0% à 5%. (Si un incident quelconque passait de 1% à 5%, son risque augmenterait relativement de 400% !).
Inversement, pour les effets bénéfiques, on préfère la façon relative, on ne dit pas que la maladie concernera 4% des personnes au lieu de 5%, on préfère dire que le risque de maladie diminue de 20%, ce qui est tout aussi vrai et beaucoup plus sympathique.

Continuons le raisonnement en prenant un échantillon de 1000 personnes saines auxquelles on donne ce médicament préventif d’une maladie potentielle. Il y en aura ainsi 40 qui feront la maladie au lieu de 50. Il faut donc traiter 100 personnes pour aider un patient.
Sur les milles personnes traitées, 50 auront des effets indésirables.
Il est tout de même beaucoup plus séduisant de dire que ce médicament diminue de 20% le risque d’une maladie et ne provoque que 5% d’effets indésirables que de dire qu’il faut nuire à 50 personnes pour en aider 10.

Imaginez enfin que l’effet indésirable soit grave et que la maladie soit simplement différée de quelques années, et non pas éliminée – ce qui après 60 ans est plutôt la règle – ; on aurait alors presque tous les ingrédients d’un scandale sanitaire, bien que l’on ait fourni que des chiffres exacts.
Avec les pourcentages, exact n’est pas synonyme d’honnête ; surtout lorsque l’on s’adresse au grand public avec des thèmes où l’émotion et l’affect perturbent la lucidité mathématique. Absolu ou relatif, il faut choisir. Mélanger les deux est une duperie.
Si l’effet indésirable n’était qu’une petite tache sur le bout d’un orteil et que la maladie concernée soit une mort subite, la confusion entre absolu et relatif serait moins grave, mais ce serait tout de même une tricherie.
Ah, les chiffres !

Luc Perino

Source : https://lucperino.com/568/absolu-ou-relatif-il-faut-chosir.html